Cannelle et Cacao

Soupe orange: carottes-coco-coriandre

 

Les températures clémentes du début du mois auraient pu nous faire croire que l'hiver était derrière nous. Que nenni!

Ce matin, une pellicule de neige recouvrait le paysage alsacien et le froid piquant ne me donnant qu'une envie: concocter une soupe brûlante et colorée pleine de légumes pour compenser les petits excès du week-end.

Des carottes, une botte de coriandre, un peu de lait de coco, il n'en fallait pas plus pour nous réchauffer et faire voyager nos papilles. Et grâce à l'autocuiseur, il ne fallait pas plus de 30 minutes pour préparer et cuisiner la soupe, vaisselle comprise!

Avant d'annoncer à vos convives le légume vedette de cette soupe (et de s'endendre dire: moi, j'aime pas les carottes...), laisser planer le doute et vous verrez que même les plus méfiants se régaleront.

Soupe carottes-coco-coriandre: (pour 4 bols)

800 g de carottes

1 oignon

1 cuil. à soupe d'huile d'olive

1/2 bouquet de coriandes

20 cl de lait de coco

1 cube de bouillon de poule

sel et poivre

Comment faire?

Eplucher et émincer l'oignon.

Faire chauffer l'huile d'olive dans votre autocuiseur et y faire revenir l'oignon.

Eplucher et couper les carottes en rondelles. Les ajouter dans l'autocuiseur avec quelques brins de coriandre, 1 litre d'eau et le bouillon.

Fermer la cocotte et laisser mijoter 10 minutes à partir du moment de mise sous pression.

Mixer votre soupe avec un blender ou un mixer plongeant. Ajouter le lait de coco, le sel, le poivre et mixer encore un peu.

Servir bien chaud parsemé de feuilles de coriandre.

 

Ravioles maison (et version poulet-gingembre en bonus)

 

Faire ses ravioles maison, c'est facile! Non ce n'est pas une farce du 1er avril, je peux vous garantir que c'est vrai.

Depuis quelques temps déjà l'idée de faire des pâtes fraiches farcies à la maison me trottait par la tête. A la sortie du livre de Sandra Mahut "Mes ravioles Maison", j'ai craqué et j'ai acheté son ouvrage.

Quelques jours plus tard, je recevais par la poste le kit à ravioles commandé sur le net... et une grande histoire débuta.

Les ravioles, sont des plaques de mini-raviolis que l'on détache ou pas et que l'on peut déguster croustillantes ou moelleuse. Pour ma part, j'ai un faible pour la 2ème version.

Pour faire ses ravioles, il faut confectionner une pâte à base de farine et d'oeuf (que l'on peut customiser: il y a plein d'exemples dans le livre), puis préparer une farce et enfin garnir son moule à ravioles.

Certes, si vous avez un laminoir à pâtes, vous allez gagner du temps mais ce n'est pas indispensable, j'ai réalisé mes premières ravioles en les étalant avec un rouleau et celà fonctionne très bien.

 

Il faut compter une plaque de ravioles par personne pour un repas. C'est assez copieux, d'autant plus que les miennes sont richement garnies car j'utilise pour 2 plaques la quantité de farce indiquée dans le livre pour 4 plaques (j'espère que cet argument convaincra celle qui pense que la garniture des ravioles est chiche)... et elles se tiennent bien à la cuisson.

Autre avantage: vous pouvez confectionner vos ravioles en nombre et les congeler. C'est très sympa d'en avoir à portée de main!

La recette de base de la pâte (pour 4 plaques):

250 g de farine

1 gros oeuf

1 cuil. à café de sel

80 ml d'eau froide

Comment faire?

Tamiser la farine.

Battre l'oeuf en omelette avec l'eau.

Mélanger la farine et le sel, ajouter l'omelette et pétrir longuement afin d'obtenir une pâte souple (opération réalisée sans soucis avec le robot pétrin).

Laisser reposer une heure au frais.

Diviser la pâte en 8 portions et étaler afin d'obtenir 8 feuilles fines.

Après avoir réalisé plusieurs recettes de ce livre, j'ai eu envie de partager avec vous la recette des ravioles poulet-gingembre, bouillon et effiloché de poule.

 

 La recette:

1 portion de pâte (recette indiquée ci-dessus) à laquelle on ajoute 1 cm de racine de gingembre finement rapé

Farce: (pour 2 plaques, à doubler si vous voulez faire 4 plaques)

200 g de blanc de poulet

50 g de petit suisse

1/2 bouquet de persil plat haché

fleur de sel

Bouillon:

200 g de filet de poulet

1 carotte

1 oignon

1 clou de girofle

1 cm de racine de gingembre

1 cube de bouillon de volaille

huile d'olive

Comment faire?

Hacher le filet de poulet puis mélanger-le au persil et au petit-suisse. Saler.

Etaler la pâte des ravioles et en garnir la plaque. Répartir la garce à l'aide d'une petite cuillère.

Recouvrir d'une plaque pâte et découper à l'aide d'un rouleau à pâtisserie.

Réserver au frais et confectionner le reste de vos ravioles.

Faire chauffer 75 cl d'eau avec le bouillon.

Couper le poulet en très petits dés ainsi que l'oignon. Les faire revenir dans un peu d'huile d'olive.

Ajouter ensuite la carotte coupée en julienne, le gingembre en petits morceaux, le clou de girofle et le bouillon.

Laisser mijoter à couvert 20 minutes.

Ajouter les ravioles et arrêter le feu dès qu'elles remontent à la surface (environ 1 minute).

Servir aussitôt.

 

Minestrone de début d'automne

Chaque saison à ses charmes gourmands. Pour moi, c'est la saison des figues, des champignons des bois, des pommes... et des soupes.

Après avoir passé des mois à se régaler de salades et de légumes grillés, j'aime beaucoup renouer avec la période des soupes.

Souvent, en semaine, pour des raisons de timing, j'opte pour de la soupe maison mixée. Des cubes de légumes, un peu de bouillon cuits dans la cocotte minute, puis un petit coup de blender, un peu de crème ou 2 portions de crème de gruyère plus tard, la soupière fumante est sur la table.

Dernièrement, j'ai toutefois pris un peu plus de temps pour réaliser ce minestrone repéré dans le livre "L'Italie de Jamie". Des petits cubes de légumes cuits dans un bouillon tomaté parfumé, des haricots secs, de petites pâtes... Bref une entrée copieuse et riche en bonnes choses.

Pour les légumes, j'ai utilisé un aligator (clic). C'est un ustensile hyper pratique qui permet de couper de tout petits morceaux de légumes très rapidement.

Pour gagner du temps, vous pouvez également (mais ce n'est pas pareil) utiliser une boite de haricots borlotti à ajouter en fin de cuisson.

Cette soupe est vraiment très parfumée et elle a été appréciée par toute la famille.

Ma recette, adaptée: (pour une belle portion, facilement 12 assiettes):

200 g de haricots secs de type borlotti si possible trempés une nuit dans de l'eau froide

une feuille de laurier

une tomate écrasée

sel et poivre

huile d'olive

4 tranche fines de pancetta (ou de coppa)

2 oignons rouges pelés et hachés

2 carottes pelées et coupées en petits cubes

2 petites courgettes pelées et coupées en petits cubes

2 branches de celéri finement coupées

3 gousses d'ail pelées et hachées

1 petit bouquet de basilic

2 boites de 400 g de tomates pelées

un verre de vin rouge

200 g de feuilles de blettes lavées et coupées finement

500 ml de bouillon de volaille

60 g de pâtes sèches

Comment faire?

Dans une casserole d'eau, mettre les haricots secs égouttés, la tomate et le laurier.

Faire cuire à feu doux jusqu'à ce que les haricots soient tendres (soit environ 1 heure).

Egoutter les haricots, ôter la tomate et le laurier, saler, poivrer. Réserver.

Faire chauffer de l'huile d'olive dans une marmite. Ajouter la pancetta, les oignons, les carottes, le celeri, la moitié du basilic et l'ail.

Faire suer très doucement pendant 15 minutes en remuant souvent.

Ajouter ensuite les tomates, les courgettes, les blettes et le vin rouge. Laisser mijoter encore de 20 à 30 minutes.

Enfin, ajouter dans la marmite le bouillon, les haricots et les petites pâtes (ici de petites étoiles mais des spaghetti coupés en morceaux feront aussi l'affaire).

Poursuivre la cuisson jusqu'à ce que les pâtes soient cuits.

Rectifier l'assaisonnement puis parsemer de basilic ciselé et d'un filet d'huile d'olive.

Servir avec une coupelle de parmesan.

 

 

Velouté de cresson ou une envie de vert

 

Lorsque j'étais enfant, ma mère avait dans sa boutique un petit rayon de soupes en sachet. Je le vois encore, il était placé juste à côté de la porte d'entrée de la boulangerie.

Nous étions encore à une époque où les soupes en briques n'existait pas et le seul produit de dépannage qui existait était ces petits sachets de veloutés déshydratés: velouté de bolet, soupe à l'oignon, poule aux vermicelles... et velouté de cresson.

Sur le sachet de cette fameuse soupe, on voyait une assiette de soupe digne de Schrek, quelques feuilles de cresson, un oignon et des pommes de terre.

Loin de me dégoûter (c'est drôle mais souvent les enfants n'aiments pas les produits tout vert dans leur assiette, un souvenir des épinards de la cantine?), j'ai toujours été attirée par cette soupe et j'ai mangé quantité de cette soupe.

Les années ont passées et je pense n'avoir plus jamais mangé de soupe de cresson depuis que j'ai quitté le nid familial.

L'autre jour en faisant mes courses, je suis tombée par hasard sur une barquette de cresson. Sans hésiter, je l'ai achetée pouré réaliser cette soupe...qui s'est avérée bien meilleure que celle de mes souvenirs.

Le cresson donne au velouté un aspect lié et onctueux alors que je n'ai pas ajouté de crème ou de fromage. Le goût est doux mais pas insipide et en plus, je trouve qu'on a drôlement besoin de vert en ce moment!

La recette:

1 barquette de 150 g de cresson

2 pommes de terre moyennes épluchées et coupées en cubes

1 petit oignon émincé

1 bouillon cube de volaille

1 filet d'huile

sel

Faire revenir l'oignon dans un peu d'huile. Ajouter les pommes de terre, le cresson, 50 cl d'eau et le bouillon.

Faire cuire 10 minutes à, la cocotte minute ou 30 minutes dans une casserole.

Mixer, saler un peu et servir chaud.
 

Soupe passée de blé au caillé de brebis

Cette soupe a été repérée il y a quelques temps dans le magazine Elle dans un article consacrée à Alain Ducasse et son nouveau livre "Nature. Simple, sain et bon".

La sélection gourmande proposée à la suite de l'article (fort intéressant d'ailleurs, qui prouve que manger sain et bon est possible et qui prone pour une cuisine plaisir) comme la semoule de millet, cèpes et canard fumé par exemple est très loin de l'image que beaucoup d'entre nous se font de la cuisine saine ou bio.

Ici pas de tofu ou sleitan (du mois dans le magazine, je n'ai pas encore eu le livre dans les mains mais celà ne devrait tarder...) mais des produits que l'on trouve facilement et surtout dans un esprit locavore (consommer local).

Cette soupe par exemple est un plat rustique aux céréales mais qui avec son caillé de brebis bien frais et son goût subtil de safran devient rafiné. J'en ai garni ma lunch box plusieurs jours sans me lasser.

Le caillé de brebis se trouve facilement au rayon yaourt nature des supermarchés. Egoutter-le 1 heure dans une passoire fine avant d'en garnir la soupe. J'ai adoré le contraste chaud-froid.

Dans la recette d'origine Alain Ducasse rajoute du pécorino mais j'ai zappé cette étape, la soupe étant assez riche à mon goût.

Pour 4 personnes:

300 g de petit épautre

150 g de caillé de brebis (au rayon yaourt nature)

1/2 oignon baché

1 gousse d'ail hachée

1 tomate pelée, épépinée et coupée en petits dés

1 fine tranche de lard fumé taillée en lardons

4 feuilles de sauge

1 pincée de pistil de safran

1 litre bouillon de volaille (réalisé avec 1 litre d'eau et 2 bouillon cube)

huile d'olive

sel

La recette:

Faire tremper le petit épautre 12 heures.

Faire revenir dans une cocotte avec 1 cuil. à soupe d'huile d'olive, l'oignon, l'ail et les lardons.

Faire cuire doucement pendant 5 minutes avant d'ajouter la tomate et la sauge. Poursuivre la cuisson 5 minutes encore.

Egoutter l'épautre et le rajouter dans la cocotte avec le safran et le bouillon.

Faire cuire 1 heure.

Pendant ce temps égoutter le caillé de brebis.

Mixer la soupe (à part 4 cuil. à soupe), verser dans des bols, ajouter la soupe restée "entière" puis le caillé de brebis.

Servir bien chaud.

Pâtes aux pois chiches (soupe) - Pasta e ceci

J'avoue que si je me régale à chaque fois en regardant " L'Italie de Jamie", je n'ai pas encore eu l'occasion de cuisiner les recettes de ce livre.

J'y ai mis pas mal de signets aux pages qui me parraissent les plus alléchantes: beignets de spaghettis, champignons à la mozzarella fondue, soupe au pain, risotto au fenouil.. entre autres. Les photos sont superbes et donnent l'eau à la bouche.

Il y a quelques semaines en feuilletant le livre mon beau-père m'a montré cette recette de pâtes aux pois chiches que sa mère cuisinait lorqu'il était enfant en Italie et qui lui rappelait beaucoup de souvenirs.

Cette remarque a été bien enregistrée dans un coin de ma mémoire et je lui ai préparée cette soupe samedi.

A la première bouchée, il m'a dit que cette soupe était bien celle qu'il avait gardé en mémoire, sauf... l'ajout du persil en fin de cuisson.

Dans le livre Jamie Olivier relève que cette recette est à mi-chemin entre les pâtes et la soupe. Personnellement, je la classe plutôt dans la catégorie soupe.

C'est une recette assez vité préparée mais qui demande un peu de temps de cuisson même si vous utilisez des pois chiches en boite. La portion de pois chiches mixés lie la soupe et la texture est agréable, un peu comme si vous aviez fait un roux.

C'est une soupe complète pas chère et fera un agréable diner apprécié par toute la famille.

Pour 4 personnes:

1 petit oignon pelé et finement haché

1 tige de celeri finement hachée

1 gousse d'ail pelée et finement hachée

1 brin d'origan ou les feuille d'un brin de romarin finement hachées

2 boites de 400 g de pois chiches

50 cl de bouillon de volaille

100 g de pâtes italiennes pour soupe type ditalini

huile d'olive

sel et poivre

pour servir: un peu de persil haché

Mettre l'oignon, le celeri et l'ail dans une casserole avec un peu d'huile d'olive. Faire cuire très doucement à couvert pendant 15 minutes.

Egoutter les pois chiches, les rincer sous l'eau froide et les ajouter dans la casserole avec le bouillon.

Faire cuire 30 minutes. Puis retirer la moitié des pois chiches à l'aide d'une écumoire et les passer au mixer. Reverser dans la casserole, saler et poivrer. Ajouter les pâtes et faire mijoter doucement jusqu'à ce que les pâtes soient cuites (10 minutes environ).

Si necessaire ajouter un peu d'eau bouillante pour détendre la soupe. Arroser un filer d'huile d'olive et servir parsemé éventuellement de persil haché.

Soupe de pois cassés au lard

 

Lorsque j'étais petite fille j'habitais dans une station de moyenne montagne et l'hiver que nous connaissons actuellement, me rappelle bien des souvenirs.

De décembre à mars, les sommets étaient enneigés pour la plus grande joie des skieurs et autres amateurs de montagne. Loin d'être une station alpine, notre village était réputé pour ses pistes de ski de fond tracées par des bénévoles passionnés.

Le dimanche, avec mes parents nous nous rendions au refuge où sous la houlette de mon oncle André, les membres du ski club s'affairaient non seulement à louer des dizaines de ski aux touristes et habitués mais aussi à nourrir tous ces affamés.

Si je me souviens qu'on pouvais y manger des sandwiches, frites et autres saucisses. Mais pour moi le repas par excellence et que je prenais chaque dimanche dans ce chalet était la soupe de pois cassés. Le refuge embaumait et lorsque je sens cette odeur, je suis nostalgique.

Mon oncle préparait de grandes quantités de cette soupe le samedi dans sa cuisine en version concentrée. Le dimanche matin, il emportait  ses marmites aux chalet et dès 10 heures, les premiers bols étaient consommés.

Malheureusement depuis quelques années, le chalet n'ouvre plus ses portes les dimanches d'hiver. Les raisons sont multiples: l'absence de neige, le manque d'intérêt pour le ski de fond et surtout la disparition d'un bon nombre de bénévoles dont le plus actif d'entre eux...

Mais pour moi, la soupe de pois reste le plat idéal après-ski. C'est pourquoi, dimanche matin avant de partir à la neige en famille, j'ai préparé cette soupe consistante et douce, pleine de saveur et qui à chaque bouchée me fais penser à toi, Tonton...

La recette pour 4 personnes:

250 g pois cassés

100 g de poitrine fumée coupée en gros lardons (ne pas pendre de lardons alumettes)

2 carottes

2 pommes de terre

1 petit poireau

1 oignon

1 feuille de laurier

1 bouillon cube

1 cuil. à soupe h'huile neutre

sel et poivre

Verser les pois cassés dans une passoire et les laver sous un filet d'eau froide.

Les mettre dans une casserole d'eau froide, faire bouillir puis retirer du feu. Oter l'écume et verser dans une passoire, rincer à nouveau.

Eplucher et laver les légumes (carottes, pommes de terre, poireau et oignon). Les couper grossièrement.

Dans un faitout, verser la cuillère d'huile puis ajouter l'oignon et le lard. Faire bien rôtir le tout.

Ajouter le reste des légumes, les pois cassés, le laurier et le bouillon.

Recouvrir d'eau froide (environ 1,5 litres).

Faire cuire à feu doux en remuant souvent pendant 1H30.

Assaisonner, retirer le laurier.

Au bout de ce temps de cuisson, les pois sont normallement réduits en purée. Si ce n'était pas le cas, mixer votre soupe.

Si vous voulez faire de cette soupe un repas complet, il est possible de rajouter des rondelles de saucisses de Montbélliard 10 minutes avant la dégustation.

Minestra di orzo e fagioli (soupe à l'orge perlé et aux haricots)

 

Lors de notre séjour en Italie, j'ai acheté quelques magazines de cuisine par curiosité dans une premier temps. Mais en les feuilletant, j'ai très vite trouvé quelques recettes à mettre en oeuvre rapidement.

Une des première recette est celle de cette soupe épaisse, traditionnelle et montagnarde. Une soupe repas comme je les aime. Cette soupe est à base d'orge perlé, de haricots secs et de légumes. Elle comporte aussi des petits cubes de speck (que vous pouvez rempacer par du jambon fumé) et qui lui confère un goût très agréable.

C'est une soupe épaisse qui peut constituer un repas à elle seule suivie d'un morceau de pain et de fromage. Elle est peu onéreuse et même si la cuisson est un peu longue, sa préparation est rapide.

Nous l'avons mangé l'autre soir et nous avons beaucoup apprécié. Je pense que le mélange herbes-oignons revenus qui est ajouté en fin de cuisson apporte beaucoup de goût et de saveur à cette soupe. Sa texture est aussi agréable car l'amidon de l'orge et des pommes de terre lie le liquide.

Vérifier bien le niveau d'eau pendant la cuisson et ajoutez si nécessaire un peu d'eau.

 

Les ingédients:

150 g d'orge perlé

150 g de haricots secs (type borloti de préférence)

70 g de speck ou de jambon fumé en un seul morceau

2 carottes

1 pomme de terre

2 oignons

2 branches de céleri

1 gousse d'ail

la moitié d'un bouquet de persil

quelques brins d'origan frai ou de romarin

1/2 cuil. à café de 4 épices

huile d'olive

sel et poivre

Préparation:

La veille, faire tremper les haricots dans un saladier d'eau froide.

L elendemain, les égoutter et les mettre dans une casserole. Ajouter une carotte et l'oignon épluchés ainsi qu'une branche de céleri.

Couvrir d'eau froide et faire cuire doucement 1 heure. Saler en fin de cuisson. Egoutter.

Couper en petits cubes le jambon, une carotte, une branche de céleri et la pomme de terre.

Dans une cocotte, faire chauffer 2 cuil. à soupe d'huile d'olive. Y faire dorer quelques minutes le jambon et les légumes en dés.

Rincer l'orge sous l'eau froide et le rajouter à la préparation avec les haricots.

Couvrir largement d'eau, ajouter les épices, sel et poivre. Faire cuire 30  minutes à feu moyen.

Eplucher l'oignon restant et la gousse d'ail. Hacher les finement avec le persil et l'origan.

Dans une poêle, mettre 2 cuil. à soupe d'huile d'olive. Y faire revenir cette préparation quelques minutes.

Ajouter cette préparation à la soupe et continuer la cuisson 10 minutes.

Servir bien chaud avec du parmesan rapé.

Gaspacho de melon au basilic et pignons

Je trouve que la cuisine d'été la plus facile de l'année. Peut-être parce que les produits sont à maturité, qu'ils se suffisent à eux-même.

J'aime les odeusr de fruits mûrs, en particulier celle du melon, les tomates goûteuses, les concombres croquants et les herbes fraîches. J'aime les cuisiner fenêtres grandes ouvertes sur le jardin où buttinent les abeilles.

Le soleil chauffe et dans la pénombre de la maison tout est calme. Il n'y a que le bruit du couteau sur la planche qui martèle.

J'aime aller cueillir un peu plus de basilic pour mon plat dans le jardin. Sentir les herbes du carré aromatique.

Il fait trop chaud pour préparer un vrai repas. Un pique-nique improvisé fera l'affaire. Mais une jolie soupe glacée aux saveurs estivales sera la bienvenue.

Le saveurs s'harmonisent à merveille. Le croquant des pignons et le goût du basilic sont des petits plus indispensables. Si vite réalisée, elle sera dans aucun doute le hit de l'été à la maison.

Pour 4 personnes: (inspiré d'une recette de Prima Maison, juillet-août 2008)

1 melon

1/2 concombre

1 brache de celéri

1 oignon frais

2 tomates

1 tranche de pain de mie sans croûte

2 cuil. à soupe de pignons grillés à sec dans une poêle

basilic

10 cl d'huile d'olive

1 cuil. à café de vinaigre de Xérès

sel et poivre

Eplucher le melon, les tomates et le concombre.

Retirer les graines du melon et couper la chair en petits morceaux. (garder une fine tranche pour en faire de petits dés pour la présentation finale).

Faire de même pour les tomates et le concombre.

Emincer la branche de céleri et hacher l'oignon.

Réunir l'ensemble dans un saladier. Ajouter le pain de mie et qualques feuilles de basilic. Arroser d'huile d'olive et réserver au frais pendant 4 heures au moins.

Mixer l'ensemble des ingrédients marinés. Ajouter le vinaigre, sel et poivre.

Servir glacé avec des pignons, du basilic ciselé et des petits dés de melon.

Velouté de chou-fleur au chèvre frais

La météo est très capricieuse.

Souvenez-vous en l'an passé en avril, les températures étaient dignes d'un début d'été et moi, je me régalais de carpaccio de saint-jacques aux mangues.

Cette année, point de salade de fèves ou de tartine du soleil comme il y a 1 an en arrière mais une bonne soupe fumante!

Avec des températures qui ne dépassent pas les 10° ces derniers jours, les recettes hivernales ont toujours du succès.

Depuis que j'ai goûté à la soupe de chou-fleur, j'avoue que je suis devenue une fan.

Cette nouvelle recette tout en douceur marie à merveille le chou-fleur et le chèvre frais pour un résultat harmonieux en bouche. Une très jolie idée d'entrée ou de mise en bouche pour par exemple un menu monochrome comme chez Lorette chic et facile.

La recette pour 4 personnes en entrée (beaucoup plus si vous servez ce velouté en amuse-bouche):

1 oignon nouveau

400 g de chou-fleur préparé en fleurettes

1 blanc de poireau coupé en rondelles

1 cuil. à soupe d'huile d'olive

25 cl de lait + 25 cl d'eau

sel

50 g de chèvre frais

Couper l'oignon en rondelles. Le faire revenir dans une casserole avec l'huile d'olive.

Laver le chou-fleur et le poireau. Les ajouter dans la casserole puis verser l'eau et le lait.

Saler et faire cuire 15 minutes en environ.

Mixer à l'aide d'un mixer ou d'un blender avec le chèvre frais.